Murmures politiques, la peinture qui veille en nous

publié le 06/03/2018

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Quelques notes publiées dans Le motif politique, sous la direction de Camille Saint-Jacques et Éric Suchère, Collection Beautés, FRAC Auvergne et Galerie Jean Fournier, 2018.

Murmures politiques, la peinture qui veille en nous

Précision : ces notes, retrouvées ici ou là, réécrites pour l’occasion, prennent délibérément le parti d’être écrites à partir d’une pratique artistique, la peinture. Elles font donc silence sur ce qui relève d’une autre pratique, celle citoyenne et plus immédiate de s’engager dans des formes de luttes qu’elles soient associatives, syndicales, ou politiques. Non pas qu’il y ait une coupure nette entre ces pratiques, l’une et l’autre dialoguant et s’éclairant réciproquement, mais il s’agit de se préserver de la confusion entretenue par de nombreux artistes : habillage d’une pratique artistique par des positionnements politiques ponctuels ; revendication d’inscrire leur œuvre dans le champ politique tout en désertant le terrain citoyen et quotidien des luttes politiques ; dénonciation de la société libérale, des injustices, etc., tout en refusant de s’interroger sur le système de l’art qu’ils entretiennent en en étant les compétiteurs, ou pour le dire en quelques mots : haro sur les lointains et aveuglement sur le proche, complaisance pour la verticalité et déni de l’horizontalité.

Suite dans le livre…

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